Kan ma kan, il était une fois et une fois il n'était pas
Qu'y a t il de vraiment sûr ou certain si ce n'est que les grâces de Dieu sont nombreuses, plus nombreuses encore que les cailloux sur la terre ou tous les grains de sable dans la mer.
(Iraq) (prop par S.Cannarozzi)

On raconte qu'il a été raconté (que Dieu ne fasse pas de nous des personnages du conte) Il était une fois un conte, puisque Dieu et ses jours l'ont conté.
(Berbères, Maroc) (prop par S.Cannarozzi)

Il s'en est passé des choses au temps jadis. Le basilic et le lys, la rose et le coquelicot.
Je les offre à notre prophète Mohamet que Dieu le bénisse et le salue.
(Mohamet Belkafoui, Kabylie algérienne) (prop par S.Cannarozzi)

Le Conteur : Au nom de Dieu clément et miséricordieux.
Le Public : Vous êtes le bienvenu.
(trad. du monde arabe) (prop par S.Cannarozzi)

Le Conteur : Haggakum Allah, que Dieu vous fasse deviner.
Le Public : Her' insâ Allah, Bien, ce sera une belle histoire.
(Mauritanie) (prop par S.Cannarozzi)

Je te plante mon conte, pour que tu croisses grand et beau. A ton intention je mets du bois sur le feu et je vais te mijoter afin que tu embaumes comme l'arbre à pain.
Mélanésie)

Un conte merveilleux, Dieu le rende plaisant. Qu'il le rende semblable à un galon de soie. (formulette kabyle).

Il y a des contes qui endorment et des contes qui réveillent
(Eugenio Barba,Odin Teatro)(Prop par S. Cannarozzi)

Quand la mémoire va ramasser du bois mort, elle rapporte le fagot qui lui plaît.
(Sénégal)(Prop par S. Cannarozzi)


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Fii la lééb doxe tàbbi àjjana, bàkkan bu ko jëkk fofon tàbbi safara
- C'est ici que s'achève le conte. Et le premier qui l'humera ira au paradis.
(Abou Fall, Sénégal) (prop par S.Cannarozzi)

Mon conte est terminé. Mais mes ressources ne sont pas épuisées.
Le chacal va dans le petit bois, le petit bois. Moi je vais sur le chemin, le chemin.
Il m'a frappé avec une figue noire. Je l'ai mangée. Je l'ai frappé avec un morceau de sel. Je l'ai brisé.
(Berbère) (prop par S.Cannarozzi)

Mon histoire a dévalé la pente et moi je remonte dans ma barque. Et tous ceux qui ont du remords sur la conscience demandent pardon à Dieu.
(Kabylie) (prop par S.Cannarozzi)

Khrafitna tabataba wem àm ejjey tjina saba.
- Notre histoire est bien. L'année prochaine nous aurons une belle moisson.
(Tunisie) (prop par S.Cannarozzi)

Ainsi soit-il et s'il n'en est pas ainsi, qu'il en soit ainsi.

"Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des seigneurs". (Kabylie)

Ainsi s'en alla le conte, portant le ciel sur la tête et la Terre dans ses mains.

Et ce que j'ai pu omettre
Que Dieu me le pardonne ... (Berbère)

Ils vécurent heureux et prospères et donnèrent naissance à des garçons et des filles... Que Dieu nous accorde la même chose. (Liban)

Mon conte est fini.
Si je l'ai dit avec bonheur,
c'est qu'il était conté à des seigneurs. (d'origine arabe proposée par Priscille)

Voilà, mon histoire a suivi le lit de l'oued, je l'ai racontée à des fils de seigneurs. A moi, que Dieu me pardonne. Quant aux chacals, qu'il leur en cuise. (formulette kabyle)

Que ce conte nous donne la gaîté du pigeon,
la pétulance du coq,
la prudence de l'escargot,
la douceur de l'agneau,
la bonté du pain,
la tendresse de la fougasse à l'anis,
le sel de la merlusse,
la bonne humeur du vin cuit,
la saveur de l'ail
et la pureté de l'huile.


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(non spécifique à l'introduction ou à la fin des contes)

Quand on mange une datte, c'est juste un peu trop sucré.
Quand on mange une noix, c'est juste un peu trop amer.
Quand on met une noix dans une datte, on a toute la saveur des mille et une nuits.

Quand on lance un conte en l'air, on ne sait jamais sur quelle face il retombe.


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